Les ennemis du gouverneur élu du Katanga ont la peau dure. Ils ne veulent, pour rien au monde, renoncer à leur détermination à faire descendre Moïse Katumbi Chapwe de son piédestal avant d’attenter à son intégrité physique. Ce projet macabre devrait commencer ce lundi par un point de presse que vont animer dans un restaurant de la commune de la Gombe à Kinshasa des personnalités politiques katangaises qui n’ont jamais digéré la montée politique de l’homme d’affaires et président du célèbre club de football, le TP Mazembe Englebert.
« Quand on veut noyer son chien, on l’accuse de rage ». Cet adage s’applique au complot ourdi contre le gouverneur élu du Katanga. Moïse Katumbi Chapwe est au centre d’une cabale orchestrée par des adversaires politiques qui tiennent à tout prix arracher le leadership de la province du cuivre.
La cabale est menée par essentiellement trois personnalités connues du Katanga pour leur haine à l’endroit du président du TP Mazembe. Parmi eux, une sénatrice, un ancien ministre et un ancien dirigeant d’une institution publique.
Ces derniers ne décolèrent pas d’avoir vu monter en flèche le jeune homme d’affaires qui, depuis les élections législatives de 2006, caracole au plan politique.
D’adversaires politiques, ces soi-disant dignitaires katangais sont devenus des ennemis jurés de leur compatriote et frère. Au point où leur survie est accrochée à la disparition de Moïse Katumbi Chapwe, non seulement de la scène politique, mais aussi de la terre des humains. Aussi, pour arriver à leurs fins, ils ne lésinent pas sur les moyens.
Selon un participant à la réunion tenue dernièrement dans un restaurant de Kinshasa, ces aigris et autres pourfendeurs du gouverneur du Katanga, ont élaboré un projet en deux phases. Dans un premier temps, ces apprentis sorciers planifient de dénigrer Moïse Katumbi Chapwe dans l’opinion nationale en l’associant à tout ce qui peut ternir son image. Cette première phase commence par un point de presse à animer ce lundi dans un restaurant chic de Gombe.
Au menu de cet échange avec la presse, les délateurs du président du TP Mazembe voudraient « dénoncer » (sic) la détention par ce dernier de cinq passeports. Autrement, il détiendrait cinq nationalités. Et, pour cette raison, supputent ces renégats, il devrait être interpellé par le Parlement pour qu’il se justifie. Si le ridicule pouvait tuer !
Selon notre source, les conspirateurs pourraient, à l’occasion, faire étalage des calomnies et autres supercheries de manière à ternir, si c’est possible, l’image de l’homme politique katangais réputé d’avoir du vent en poupe à tout point de vue. Ils auraient même mis dans le coup certains magistrats pour des actions judiciaires précipitées pouvant déboucher sur une éventuelle incarcération qui pourrait salir le casier judiciaire de Moïse Katumbi Chapwe.
Ici, rappelle notre source, ils ne se repentent pas d’avoir raté leur coup à l’occasion de l’affaire « Bakata-Katanga » qui a défrayé la chronique dernièrement. Ces traitres avaient envoyé des articles dans certains médias afin que Moïse Katumbi passe pour un des soutiens de ces inciviques. Tous les montages sur d’éventuels rapprochements des « Bakata-Katanga », ils ne démordent pas de revenir à l’assaut.
Dans un deuxième temps, ces félons organiser son élimination physique dans un pays étranger. L’Afrique du Sud aurait été choisi dans un premier temps du fait qu’il fréquente beaucoup le pays de Mandela pour des rasions d’affaires et de sport. S’agissant de la planification de l’élimination physique de Moïse Katumbi Chapwe, des sources proches de l’assemblée provinciale du Katanga renseignent qu’une personne croupit en prison à Lubumbashi pour avoir été surprise avec une arme AK dans la salle au moment où le gouverneur fournissait des explications relatives à cette affaire (« Bakata-Katanga ») à l’attention des élus provinciaux.
D’aucuns déplorent que cette cabale soit fomentée au moment où se tiennent des concertations dont l’objectif assigné par leur initiateur est la cohésion nationale. Comment peut-on faire face à l’ennemi quand il y a des compatriotes qui sabordent le front commun que veut obtenir le chef de l’Etat en ce moment critique de l’histoire de notre pays.
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